Au XIXe siècle, dans beaucoup de pensionnats, les Frères ont créé des musées comprenant des collections d'objets divers et variés. Le but de ces musées était avant tout pédagogique. On y trouvait des animaux empaillés, des instruments des mesure, des objets provenant de pays étrangers, des pièces de monnaie… ainsi que des herbiers.
Les herbiers provenant des « Lazaristes » ne sont pas des cas isolés.
Beaucoup de ces herbiers n'ont pas été gardés par les Frères, ils sont aujourd'hui conservés par d'autres institutions type musée d'histoire naturelle.
Ajoutons que certains Frères botanistes font référence dans ce domaine et leurs herbiers sont conservés, par exemple,
D'autres Frères ont contribué à l'élaboration d'herbiers plus généraux comme l'herbier Roland Bonaparte conservé à Strasbourg, université Louis Pasteur.
Ces Frères ont permis de d'enrichir cette collection avec des plantes présentes en Amérique du Sud. Leurs travaux avaient pour but de faire avancer les connaissances en botanique mais il servait aussi, comme dans les pensionnats, à des fins pédagogiques.
Le fonds du pensionnat "Aux Lazaristes"contient cinq herbiers différents datant de la fin du XIXe siècle (vers 1870) jusqu'au début du XXe siècle.
Les plantes, présentes dans ce fonds, proviennent de la région lyonnaise et des départements limitrophes.
Deux récolteurs sont mentionnés : Claude Depallière et Frère Adrien. Ce sont les seuls noms que nous avons.
Les cinq herbiers sont référencés dans le même catalogue, néanmoins chaque herbier est détaillé individuellement.
Le catalogue se présente sous forme de tableau composé de huit colonnes. Ces huit colonnes reprennent les renseignements présents sur les étiquettes des planches d'herbier (famille, nom latin, nom français, nom vulgaire, lieu de récolte, date et utilisation), seule la cote a été rajoutée par les Archives.
Les planches ont fait l'objet d'un dépoussiérage minutieux avant leur conditionnement.
Elles sont rangées dans des pochettes adaptées (fermant sur deux côtés) puis posées à plat dans des boîtes.
Cela permet de les protéger de la lumière et de la poussière.
Bien que les planches soient fragiles, la consultation en est autorisée ; il est conseillé de les manipuler avec la plus grande prudence pour éviter la dégradation...
Le catalogue compte en tout 2 151 références.
Ce catalogue (69 E 1 415), sous forme de fichier pdf, est disponible en ligne sur la page des instruments de recherche du site des Archives lasalliennes.
Magali Devif